 | Collationner, Collationnement : Cette opération est commune à l'assembleur, à la plieuse, à la brocheuse et au relieur. Lorsque les feuilles sont réunies, on examine si elles sont placées dans l'ordre numérique ou alphabétique des signatures, si toutes s'y trouvent, ou s'il n'y pas de transpositions : dans ce cas contraire on répare les fautes. |
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Ah oui, au fait... Le Tenancier ne répondra plus aux commentaires anonymes. Prenez au moins un pseudo.
Donc, pensez à signer vos commentaires, merci !
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.
Ajoutons que cette opération est également le fait du bouquiniste digne de ce nom, lorsqu'il s'apprête à mettre en vente un livre d'une certaine valeur marchande : il vérifie soigneusement qu'il n'y manque aucune page ni hors-texte — pour les ouvrages illustrés, notamment.
RépondreSupprimerMais la chose n'est pas toujours aisée, surtout lorsque l'ouvrage comprenait à l'origine des feuillets volants qui peuvent manquer par la suite (comme le petit Lexique séparé qui accompagne l'édition "Portiques" des Essais de Montaigne, par exemple…)
Je me souviens de la belle édition des œuvres complètes d'Apollinaire chez Belfond, avec les coffrets plein de fac-similés parfois minuscules : ça m'avait pris des heures (heureusement que la liste en était précisée) !
Tiens, vous venez de modifier l'image de fond du bandeau de votre blogue, cher Tenancier !
RépondreSupprimerIl me semble que celle-ci provient de l'édition Jean de Bonnot du Petit livre rouge, et que votre exemplaire provient lui-même de chez moi…
Cette illustration de votre blogue, c'est du grand n'importe quoi ! Quel rapport entre la prétendue révolution aucunement culturelle et un blogue où l'on parle de livres ? Tout le monde sait que Mao Zedong ne voulait faire lire aux Chinois qu'un seul livre afin de mieux les asservir et les écerveler. Bref, votre illustration d'ouverture est une honte offensante, ô tenancier !
RépondreSupprimerUne honte offensante ? Je prends. Vous m'en mettrez même douze caisses, mon cher Yves !
RépondreSupprimerYves, le tort qui est le vôtre est de voir sur cette image autre chose que ce qu'elle représente tout simplement : des femmes et des hommes qui brandissent des livres, prêts à lutter si besoin est pour conserver le droit de lire.
RépondreSupprimerEt tout le reste est littérature.
Il faudrait surtout songer à interpréter le fait que le Tenancier a intégré le titre du blog dans le bandeau. En procédant ainsi, il établit tout bonnement un lien graphique avec un référent historique modulé. En littérature, cela s'appelle une parodie.
RépondreSupprimerArD
Oh ?
RépondreSupprimerColas, si on ne ment
RépondreSupprimer(Holà ! si connement,
ho ! ne moquant Lassie…)
À l'eau, Conan me scie !
Camarade Tenancier, vous êtes un camarade ! Un vrai ! Un pur !
RépondreSupprimerEt, comme vous, je ne fais mes dévotions qu'au petit litre de rouge, ah mais !
Otto Naumme
Allez Yves, je vous réponds quand même autrement que par une boutade. J'ai tout à fait conscience de l'antécédent historique d'une image comme celle-ci. Et c'est justement parce que je la perçois telle que vous l'avez décrite que je me permets de la détourner pour mes propres fins et non pour des buts mercantiles ou publicitaires. Permettez que je me distingue des vendeurs de ticheurtes "Che-Gevara" ou de telle autre image iconique. Je ne prétends pas faire de blé avec ça et je pense que l'utilisation d'une telle image pour vendre mes livres me serait plutôt nuisible, car l'humour est une chose assez mal partagée, ma foi.
RépondreSupprimerAlors, se moquer de la Révo-cul ? Oh oui, alors ! Pasticher le réalisme socialiste ? Encore plus !
Vous savez pourquoi ?
J'adore le kitsch.
Je sais que c'est une chose bien légère face à la monstruosité du Marxisme autoritaire (je ménage les quelques fossiles pensant qu'il peut en exister qui ne le soit pas) mais le rire et le goût du dérisoire est encore l'arme la plus civilisée pour se défendre des cons et des salauds.